Tu vis à côté de moi, pareille à moi :
pierre
dans la joue effondrée de la nuit.
O cette pente, mon aimée,
où nous roulons sans faire de pauses,
sous les pierres
de rigoles en rigoles.
Plus rondes à chaque fois.
Plus semblables. Plus étrangères.
O cet oeil ivre
qui comme nous erre tout autour,
et parfois étonné,
nous voit confondus.