J'ai amassé une fortune Et dépensé aucun centime. La vie a ses ruines : Tout deviendra dunes.
J'ai vécu prisonnier De ma propre activité. J'ai mené des batailles Sur le front du travail.
J'attendais patiemment Qu'au son de l'argent On sonne la retraite Pour regagner l'attente.
En rentrant, les genoux Se plièrent comme le dos ; Mon trésor de guerre Me portant, lourd, sous terre.
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