J'étais trop naïve dans la fleur de l'âge. L'âme printanière, je rêvais du grand amour, Qu'on lit dans les romans, ses roses pages. J'ai aimé un garçon qui le portait un jour.
Mais, il a profité de ma candeur, fraîcheur, Pour marquer mon corps et mon âme à jamais. J'avais confondu le poison rouge et l'amour : Ma prison de verre est teintée de regrets.
L'amour de quinze ans brûle bien des ailes. Je me suis enflammée, portée par les vents, Des "faux amis" disant avoir touché le ciel, Caressé l'Amour. Cette autre vie du printemps.
Moi, j'ai touché par-terre, l'hiver en enfer, La tête la première. Autruche inconsolable. Je cache les larmes de la honte, peu fière, De cette erreur de jeunesse, irresponsable
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